C'est une technique imparable en cas de bourbier. 40 ans d'existence et jamais planté, c'est assez technique mais ça marche.
Déjà s'arrèter avant, ça parait con mais c'est important. Quand t'as mis le nez dedans, t'as le cul qui suit.
Ensuite, reconnaitre le terrain, ça a été dit, mais la nature du bourbier, sa réelle consistance est à reconnaitre. C'est une mesure de prudence, ma technique est imparable, quelque soit le bourbier.
Là, moi j'enclenche les moyeux, j'en profite, chui en bas et ils sont débrayables à la main, à ce stade quelque soit la consistance de la boue, les 4 roues motrices, on réfléchit pas.
Une fois derrière le volant, enclencher la marche arrière, une certaine distance étant nécessaire à la bonne réussite de la technique.
Regarder à droite à gauche, la marge disponible sur les bas cotés, le nombre de manoeuvre à effectuer va dépendre de la largeur disponible.
passer en 1ère courte, 10 mètres avant le bourbier, braquer à fond à droite, le bas coté atteint contrebraquer à fond, en direction du bas coté opposé. Entamer une marche arrière, c'est là le secret de la réussite et présenter le cul au bourbier (histoire de lui foutre la honte)
Enfin, fond de 1ère, en sens inverse, le coude à la portière, en regardant sa carte pour trouver un autre passage

Je vous raconte en vrai, j'ai pris un jour un bourbier d'une 30aine de mètres, à plat, avec de l'élan et en Jimmy, en 2ème, en essayant de pas suivre l'ornière, dans lequel je me suis retrouvé. Le salaire de la peur. Je me suis retrouvé de l'autre coté, tout content.
Ne connaissant rien au 4x4, c'était un vrai miracle. Depuis, méfiance totale.
